Stage M2 – Physique – Modélisation – PATP/MK/1

Les techniques d’intelligence artificielle (IA) et de science des données sont de plus en plus utilisées en physique, notamment dans les plasmas de fusion magnétique. Par exemple, la bibliothèque de fonctions de “Machine Learning” (ML) Sickitlearn [1] a récemment été utilisé pour prédire les paramètres du plasma dans les dispositifs à plasma linéaire PISCES-B et NAGDIS [2-3].

Contrairement à la technique standard du rapport des raies qui repose sur un modèle collisionnel-radiatif [4], dans [2-3] aucun modèle physique n’est combiné aux mesures spectroscopiques. Plus précisément, les intensités des raies de l’hélium neutre ont été traitées à l’aide d’un algorithme de régression par machine à vecteur de support de sickit-learn pour prédire les valeurs de densité et de température des électrons qui ont été comparées aux valeurs déduites de techniques de diagnostic indépendantes comme les sondes de Langmuir ou la diffusion Thomson [2-3].

Dans cette proposition, il est suggéré de coupler les techniques d’apprentissage automatique supervisé aux données spectroscopiques dans le but de diagnostiquer le plasma et de prédire les expériences futures. Dans un premier temps, le travail sera axé sur les données spectroscopiques des isotopes de l’hydrogène provenant des tokamaks, combinées à des systèmes de diagnostic indépendants pour la détermination des rapports isotopiques. L’inventaire en tritium étant obligatoire dans les dispositifs de fusion magnétique fonctionnant avec un mélange D-T pour des raisons de sécurité, la détermination du rapport isotopique de l’hydrogène D/(D+T) est d’une grande importance. Afin d’explorer les données expérimentales des décharges D-T réalisées récemment sur le JET et de mieux préparer les futures décharges D-T qui seront exploitées dans des dispositifs de fusion comme ITER, il est nécessaire de déterminer le rapport isotopique H/(H+D) et D/(D+T) pour les décharges H-D et D-T. Il existe peu de méthodes pour déduire le rapport isotopique H/(H+D) et D/(D+T). Il existe quelques méthodes pour déduire le rapport isotopique de l’hydrogène, comme l’analyse des gaz résiduels (RGA) [5] ou l’utilisation des spectres de la raie Balmer-a [6-7]. Le candidat aura pour tâche de développer un programme informatique (en Python) permettant d’ajuster les mesures spectrales expérimentales de la raie Hα/Dα [8]. La forme des raies Hα/Dα/Tα reflète plusieurs mécanismes de recyclage et est affectée principalement par les effets Zeeman et Doppler.

1. F. Pedregosa et al 2011 the Journal of machine Learning research 12 2825
2. S. Kajita et al 2020 AIP Advances 10 025225
3. D. Nishijima et al 2021 Rev. Sci. Instrum. 92 023505
4. S. Kajita et al 2021 Plasma Phys. Control. Fusion 63 055018
5. A. Drenik et al 2017 Phys. Scr. T170 014021
6. V. S. Neverov et al 2019 Nucl. Fusion 59 046011.
7. M. Koubiti and R. Sheeba 2019 atoms 7 23
8. M. Koubiti and M. Kerebel 2022 Appl Sci 12 9891

Ce stage peut être poursuivi par une thèse de doctorat avec un financement de l’école doctorale ED352.

Stage – communication / réseau sociaux / web

Ce stage s’adresse à des étudiants (F/H) en formation (entre bac+2 et bac+5) dans ces domaines. Selon votre cursus et vos souhaits, il pourra se focaliser sur un aspect en particulier. Le stage sera gratifié selon la réglementation en vigueur (3,90€/h soit ~500€ nets mensuels). Il se déroulera en présentiel en fonction des contraintes sanitaires en vigueur au moment du stage. Le stage peut débuter à n’importe quel moment en fonction des imépratifs de la formation et du laboratoire.

A propos du stage

Au travers sa politique de communication sur son activité de recherche, le laboratoire doit valoriser son image et celles de ses deux organismes de tutelles que sont Aix-Marseille Université et le CNRS.
La communication du laboratoire s’effectue notamment au travers de son site internet et d’un compte sur le réseau social professionnel LinkedIn. Plusieurs axes de progrès existent pour que cette communication soit d’une part de meilleure qualité et d’autre part plus efficace.
L’objectif du stage est de contribuer à l’application de cette politique de communication mais également à sa redéfinition par la mise en oeuvre concrète des pratiques et des connaissances acquises lors de vos études et d’apporter un regard nouveau.

Pour le volet de mise en application de la politique de communication, il est possible de participer aux actions suivantes :
• Organiser et gérer les réseaux sociaux ;
• Produire des contenus attractifs et innovants ;
• Apporter des idées nouvelles ;
• Optimiser le site pour les moteurs de recherche ;
• Automatiser certaines actions ;
• Contribuer à un meilleur maillage de la communauté du laboratoire.

Pour le volet d’amélioration de la politique de communication, il peut s’agir de :
• Proposer des éléments d’analyse pour définir des axes de positionnement stratégique du laboratoire sur les réseaux auprès des différents publics cibles.
• Contribuer à la réflexion sur l’appropriation des nouveaux modes de communication.

Dans tous les cas il sera demandé au stagiaire de rédiger un document de synthèse afin de pourvoir poursuivre le travail en aval du stage.

Compétences
• Communication des organisations,
• Médias et médias numérisés, innovation communicationnelle,
• Communication d’action et d’utilité sociétale,
• Économie numérique, les contenus numériques et les usages des TIC,
• Communication événementielle et d’influence,
• Fonctionnement et animation d’un réseau social.

Savoir-faire
• Aisance rédactionnelle, capacité de relecture et de synthèse,
• Anglais (B2 ; CECRL),
• Conception de site web (notamment WordPress),
• Utilisation d’un logiciel de manipulation d’image (GIMP, InkScape, ou autre),
• Première expérience dans le domaine des réseaux sociaux (exploitation des statistiques notamment).

Savoir-être
• Dynamisme, autonomie, curiosité,
• Bon relationnel, sens de l’initiative,
• Un intérêt pour les sciences serait un plus.