
Grâce aux observations de la jeune protoétoile HOPS-315 (située dans le nuage moléculaire d’Orion B, à environ 420 parsecs de la Terre) réalisées par le télescope spatial James Webb et le grand réseau millimétrique d’Atacama (Atacama Large Millimeter Array), l’équipe a déterminé que ces signaux chimiques provenaient d’une petite région du disque autour de l’étoile, équivalente à l’orbite de la ceinture d’astéroïdes autour du Soleil.
La théorie s’attend à ce que les planètes terrestres et les petits corps comme ceux de notre système solaire se sont formés à partir de solides interstellaires se mélangeant à des solides rocheux qui se condensent à partir du gaz chaud autour d’une jeune étoile hôte lorsque ce gaz se refroidit. Cependant, les processus spécifiques en jeu ne sont toujours pas tous établis.
La protoétoile HOPS-315 est positionnée de manière à permettre une vue directe de son disque gazeux interne, à travers une cavité dans son enveloppe externe. Les auteurs ont observé que des solides commençaient à se condenser à partir du gaz en cours de refroidissement, un « temps zéro » pour la formation d’une planète. En comparant ces observations avec des modèles, ils suggèrent que les conditions ressemblent à celles nécessaires à la formation de planètes similaires à celles du système solaire.
Cette étude est publié aujourd’hui dans la revue Nature :
https://www.nature.com/articles/s41586-025-09163-z
Lien vers la communiqué de presse ESO :
https://www.eso.org/public/france/news/eso2512/
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