La quête de vie, passée ou présente, dans le système solaire et au-delà, est un des objectifs de la communauté, car la trouver pourrait nous donner des informations sur l’origine de la vie terrestre. Mais jusqu’à présent aucun signe de vie n’a été détecté et de nombreux questionnements autour de sa détectabilité demeurent que nous proposons de décortiquer dans cet atelier organisé en partenariat avec la SFE (Société Française d’Exobiologie) et le GDR PILSE (Pole InterLaboratoires de Supports Expérimentaux pour le développement de missions spatiales)
Plus d’informations sur le site de la SF2A :
L’atelier a lieu le vendredi 7 juin après-midi à Marseille.
Dans les échantillons de l’astéroïde Ryugu, nous venons de découvrir des molécules qui sur Terre, constituent les briques élémentaires de toutes formes de vie. Cette découverte réanime l’hypothèse de la panspermie : quelle est donc cette théorie ?
L’origine de la vie sur terre est-elle extraterrestre ? Depuis les premières analyses de météorites dans les années 50 – et la découverte qu’elles contiennent des acides aminés, on se demande si les briques élémentaires du vivant auraient été fabriquées dans l’espace puis importées, livrées sur notre planète par des chutes de météorites. La façon dont les premières formes de vie sont apparues sur notre planète reste un mystère. Si Ryugu est une pièce du puzzle, nous sommes loin de l’avoir reconstitué.
Grégoire Danger en parle sur France Culture.
Le projet, financé par l’obtention d’une ANR, concerne l’origine et l’évolution chimique de la matière organique extraterrestre dans les environnements aqueux passés ou présents des corps du système solaire. Ce projet entend mettre particulièrement l’accent sur l’interaction entre les parties organiques et inorganiques (minéraux, sels) qui coexistent sur les astéroïdes, les surfaces planétaires (comme Mars) ou les fonds océaniques (lunes glacées). L’étude de l’évolution de la matière organique dans ces conditions aqueuses est essentielle pour faciliter leur recherche et leur identification aujourd’hui sur ces corps, mais aussi pour comprendre quel type de molécules peut être disponible pour l’émergence de systèmes vivants. Ce travail vise à aborder expérimentalement certaines des questions les plus intrigantes autour de la matière organique, sa préservation, sa complexification ou sa destruction favorisée par des conditions spécifiques et/ou des minéraux dans les systèmes aqueux.
Plus d’informations, notamment pour se porter candidat
Ce projet pédagogique, à l’initiative de collègues du Laboratoire d’Astrophysique de Bordeaux, Université Bordeaux et du Laboratoire Inter-universitaire des Systèmes Atmosphériques, Université Paris Est Créteil, Université de Paris, CNRS.
Il fit intervenir de nombreux spécialistes dans des domaines aussi variés que l’astronomie, la chimie, la biologie, la géologie pour tenter de répondre à des questions sur l’origine de la vie au travers d’un parcours pédagogique original.
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